vendredi 28 août 2009

Storyboard


Rien de concret, un essai, peut-être une suite plus tard...

Au fait, j'ai mon propre ordi maintenant, grâce à McDo, un mac!

mercredi 12 août 2009

McDO NIGHT #1

Cette pub me tape sur les nerfs, déjà en temps normal, mais surtout quand j'y bosse!

Histoire de nus





Quelques séances d'observation ne me feraient pas de mal...Du posemaniacs en 30s.

mardi 11 août 2009

Site


ça y est j'ai mon propre site! Adresse: http://www.wix.com/Orties/Carnet-de-bord
Bon il est encore en construction, notamment la partie "gallerie", mais ce sera vite réglé!

dimanche 9 août 2009

Quatrième jour

Je suis arrivée juste dans la dernière demi-heure(je travaillais ce jour-là), pour voir quelques performances de la Cie Galapiat et de la Patriotico Interessante, avec un final un peu frustant, on aurait aimé que ces quatre jours se prolongent encore un peu, mais bon, on reviendra l'année prochaine...






Troisième jour

Tony Clifton Circus
Absurde, démesure, provocation, jouissance : Tony Clifton Circus offre, avec son Rubbish Rabbit, une palette élargie de l’art du clown, celui des grands, dans la lignée du génial Leo Bassi. Cette lignée, ils la revendiquent, par respect. Et du respect, ils en ont à revendre, pour les spectateurs, d’abord, même s’ils les entartent et leur envoient des éclats de melon à la figure. Mais c’est au nom de la démocratie et de la liberté qu’ils vont dans les extrêmes, évoquant les crises économiques et sociales, les misères affectives dont leurs pirouettes gaguesques désamorcent la lourdeur supposée. Car il s’agit ici de profondeur, celle où peuvent aller les clowns lorsqu’ils sont cyniques et pointent les troubles sous les éclats de rire dont ils abreuvent la salle. Salutaire, ce Tony Clifton Circus venu d’Italie, la patrie des paillasses qui savent renouveler leur genre en creusant profond leurs racines ! Car on rit, on rit, ravis par ces adultes qui se comportent comme des enfants, sans limite, sans interdit.


Cie Carabosse
C'est en 2006, lors d’une Installation de Feu , dans un petit village du centre de la France que la Compagnie Carabosse a rencontré les frères Thonessen. Francis Menain, cantonnier et garde champêtre du village, était chargé d’ accueillir et de se rendre utile pour l’équipe durant toute la semaine d’installation. C’est lors d’un apéro prolongé que Francis leur a parlé de ces trois frères et de ce fameux Filoscope. Après deux longues heures de discussion bien arrosée où Francis leur conta la vie de ces trois frères et de leur invention unique, les gars de Carabosse sont tombés sous le charme. Le lendemain soir , Francis invitait trois quatre de l’équipe ,dont les deux capots, à venir rencontrer les frères Thonessen. Le choc fût grand quand ils découvrirent dans l’arrière cour, entre le jardin et le poulailler cette merveille d’ingéniosité : ce filoscope !!!
C’est un triptyque de trois générations que raconte le Filoscope… … par la bouche et les mains des trois frères…les trois derniers !
Une histoire pleine de tendresse qui enveloppe les rires et les larmes… Une histoire où le public vient voir et écouter les sentiments en direct de la vie des frères Thonessen …
« … Et si on commençait par manger des œufs ? » a dit « Le Grand ».

























Cie La Patriotico Interessante
Juste un aperçu, car j'étais très mal placée, et c'était entre deux spectacles.
La Patriotico Interesante est née et vit dans la rue. Car dans la rue tout est espace pour l’émergence du rire et de la colère. « Kadogo » est un spectacle théâtral et musical pour tout public qui traite de la lourde problématique des enfants soldats au Chili et plus largement dans le monde. L’espace circulaire scénique confronte trois musiciens, « seigneurs de la guerre », à la « grande poubelle », espace symbolique où vivent ces enfants soldats. Interviennent aussi tour à tour des politiciens, des médias, des ONG, des citoyens. Cette thématique grave est abordée avec une énergie contagieuse, un souci du détail et de l'image, par cette compagnie qui utilise la rue, ou plutôt ici la prairie de la Garenne, comme une tribune pour toucher le spectateur de plein fouet.
Site: "Kadogo"

Cie Galapiat
ivre dans la peur ne mène pas à grand chose. Identifions les risques et les dangers pour apprendre à dépasser nos peurs. Parce qu'en vrai, la crainte de la menace est pire que sa réalisation. C'est une invitation à oser, à tout tenter, que l'on soit tête brulée, sage ou poule mouillée. Un spectacle sans papier peint, fait de surprises, de jeux et de risques. La compagnie Galapiat joue avec son cirque et jongle avec sa musique. Rien que pour le plaisir. Ou presque.

« Le risque... Mais quel risque ?
Sans défense et sans apparat, les artistes crient ici leur appétit de vivre, leur désir de faire.
Le spectacle ne parle pas du risque. C'est un spectacle qui se risque. Le risque, c'est le corps même du spectacle. Une vibration. Il ne parle de rien, le spectacle, mais il parle.
Et surtout, il risque directement ce qu'il raconte. Il se risque au mystère, au danger, à l'émotion, aux châteaux de sable, aux tremblements, à la maladresse, à la défaite, aux cris...
Le spectacle se risque au silence, et à parfois trop de bruit.

Ce spectacle est un rituel. Une suite de rituels : la mise en relation, le sacrifice, le passage à l'âge adulte.
Un spectacle tribal qui met en jeu les tribulations d'une tribu.
Un spectacle qui balance entre le désir de partager et l'intransigeance de la liberté. » Cie Galapiat.




L'Illustre Famille Burattini
L’illustre Famille Burattini élabore des interventions sans cesse renouvelées, du spectacle le plus court du monde au spectacle qui dure douze jours.
La compagnie favorise le travail autour de l’enfance, du féerique et du mythique.
Elle joue avec les mythes et les mots, mêle fiction et tradition, avec maestria.
Elle refuse les clichés, les poncifs lénifiants qui conspirent à une vision de l’enfance engluée dans la bêtise, la crédulité et l’angélisme ; les flèches de Burattini atteignent les duperies parentales et les hypocrisies sociales qui préparent les enfants à être résignés, futurs cocus d’infini.
Ces saltimbanques du théâtre de rue n’y vont pas par quatre chemins pour nous dire nos quatre vérités...









Une très belle soirée, riche en surprise et en émotions, des coups de coeurs et de gueule. Un voyage unique dans le théâtre de rue.