samedi 29 novembre 2008

Henri Cartier-Bresson/ Walker Evans


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Commentaire: "Henri Cartier-Bresson / Walker Evans"

La fondation Henri Cartier -Bresson présente les regards croisés de Henri Cartier-Bresson et de Walker Evans sur les États-Unis à l'occasion du centenaire de la naissance du photographe français qui porte son nom.

Henri Cartier-Bresson(1908-2004), un des pionniers du photojournalisme, affectionne la précison et le graphisme de ses photographies. En effet, on y retrouve presque tout le temps du mouvement, trois sujets principaux, des formes simples tels que le rond et le carré. Il y a donc une forme de géométrie dans ses compositions. Par exemple, dans la photo intitulée "Arizona"(1947), on y voit au premier plan ce qui semble être les restes d'une voiture dont il manque la carrosserie, les sièges et le moteur, puis on remarque la fumée noir d'une locomotive puis enfin le train, représentant le mouvement dans cette photo. Cartier-Bresson a une vision plus esthétique que Evans, il est un touriste aux États-Unis, libre, jouant avec les enseignes comme dans la photo "Memphis"(Tennessee, 1947) où l'on aperçoit des ouvriers dans la rue, attendant quelque chose avec écrit derrière sur un mur "National/ Plate Lunch 15 c/ Orders 10 c and up" nous indiquant ce qu'il attendent.Il se spécialise plus dans le reportage de rue, prônant le noir et le blanc comme Evans aimant photgraphier sur le vif pour mieux représenter la réalité.: « Photographier, c'est une attitude, une façon d'être, une manière de vivre »

"Ce dont je ne cesse de parler dégage une pureté, une rigueur, une immédiateté qui s'obtiennent par absence de prétention à l'art, dans une conscience aiguë du monde." Walker Evans (1903-1975) dénonce, travaille pour son pays, et photographie d'une manière plus documentaire que Henri Cartier-Bresson. Il a une exigence de réalité, souhaite s'absenter de ses clichés, banni tout sentimentalisme de ses photographies voulant se rapprocher le plus du réel. Son objectif est de rendre, de la manière la plus juste possible, le réalisme de ses sujets. Il décide de produire de multiples portraits des États-Unis avec un regard franc et direct. Notamment avec la photographie "Subway Portrait" où l'on voit deux personnes, une femme et un homme regardant l'objectif. Car aucun doute possible, ses sujets se savent photographiés, ils semblent nous interroger, voire nous accuser de leur condition. Walker Evans rend ici un témoignage sans égal sur son époque.

Les photographes s'admiraient mutuellement, Walker Evans considérait Cartier-Bresson comme "un des innovateurs de la photographie" alors que celui-ci avait déclaré que Evans avait toujours été pour lui une sorte de modèle. Si leurs regards sont différents, ils ont la même passion pour le réel, pour le social, leurs photographies sont des scènes de vie quotidiennes dans les États-Unis. Leur arrivée a été considérée comme une révolution dans le monde de la photographie, devenant des icones pour les photographes de leur génération.


http://www.villagehatshop.com/artman2/uploads/1/walker-evans-subway-portrait.jpg

Vous l'aurez compris commentaire pour une expo que j'ai vu à Paris. Désolée pour le manque de mise à jour du blog ces derniers temps, promis je me rattrape en décembre.

dimanche 23 novembre 2008

"Sous le ciel de Paris"



Découvrez Édith Piaf!




Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le coeur d'un garçon
Sous le ciel de Paris
Marchent les amoureux
Leur bonheur se construit
Sur une air fait pour eux
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens, quelques badauds
Puis des gens par milliers

Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille Cité
Prés de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui, mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons du ciel d'été
L'accordéon d'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles il est épris
De notre île Saint-Louis

Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre éclatant
Mais le ciel de Paris n'est pas longtemps cruel...
Pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel...

Voyage à Paris de deux jours, 7 expos en tout... Dès que j'en ai le temps je vous concocte un post avec plein de photos!