mardi 30 décembre 2008

Mark Dion


image: http://www.canadianart.ca/foundation/programs/lectures/2007/12/04/mark_dion.jpg

Depuis plus de vingt ans, l’artiste américain Mark Dion explore les croisements entre art et science, visions et production de connaissance, collection et modes de présentation.
En prenant la place d’un scientifique amateur, d’un historien ou d’un biologiste, Mark Dion porte un regard souvent humoristique mais critique sur les relations entre culture et nature.
Mark Dion relance les débats sur l’évolution de l’histoire naturelle, le rôle du scientifique et les (re)présentations de la nature et des systèmes écologiques en science, musée, étalage, zoo et Art.
Il relance également les questions sur le rôle de l’artiste (comme interprète, performer, critique) et sur la fonction de l’art (une zone libre de débats critiques, d’exposés ou d’inspection des systèmes de valeur culturel ?). En s’adressant à la manière que nous avons de voir et de parler du monde qui nous entoure, Mark Dion s’attarde sur les paradoxes entre notre perception commune des systèmes de connaissance (l’évolution de l’histoire) et notre aptitude aux images denses (contes).
Mark Dion explore le musée comme une métaphore de la connaissance commune. Le projet sera développé en cinq différentes sections qui rencontreront les principales divisions de la connaissance scientifique comme proposés au 19e siècle dans les musées d’Histoire Naturelle : département des sciences humaines, entomologie, archéologie, ornithologie, mammalogie. Un sixième chapitre est centré sur les musées et la culture de la collection. Dans chaque rendez-vous, l’artiste complètera ses travaux avec des exemples des collections locales d’histoire naturelle.
source: http://livre.fnac.com/a1947237/Natacha-Pugnet-Mark-Dion-the-natural-history-of-the-museum?PID=1

"Mark Dion rend le musée à l’étrangeté originelle de toutes les curiosités dont les Cabinets et de nombreux historiens attestent l’existence depuis le XVème siècle. Cet espace de rangement inédit est contemporain d’une méditation sur les signes du monde : Naturalia, Artificalia, Scientifica, Exotica.
L’artiste est comme le jaloux divin interprète des signes auquel “la vérité” se trahit dans un théâtre du monde dont la scène est une armoire ou une table. Le comédien avec son paradoxe et l’artiste avec son dédoublement (le mot “double” et le suffixe “ment”) se montrent hors et dans l’espace de jeu et d’exposition. D’ailleurs cet espace est dit aujourd’hui de “monstration” : le monstre c’est celui qu’on montre."
source: http://remue.net/spip.php?article2112

onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.marius.org/gallery/d/19720-2/DSC_3719.JPG">
image: http://www.marius.org/gallery/d/19720-2/DSC_3719.JPG

image: http://remue.net/IMG/jpg/theatre_du_monde_Mark_Dion.jpg
Squelette triomphe sur pieds au centre du grand meuble garni de tablettes servant par ordre alphabétique, de haut en bas, de gauche à droite, face au spectateur, à arranger, classer, classifier, contenir, disposer, distribuer, échelonner, endiguer, enfermer, entreposer, étiqueter, grouper, harmoniser, mettre en ordre, mettre en place, ordonner, parquer, placer, plier, ranger, remettre, remiser, répartir, resserrer, retirer, séparer, sérier, serrer, situer : livres, instruments divers, livres, instruments de mesure, reliques, jouets anciens, ossements, carcasses et ossatures, jouets du XXème siècle, oiseaux taxidermisés et livres de poche, planches physiognomoniques et crânes ostéologiques, objets conchyliologiques, flores et plus particulièrement résineux et cucurbites, matériel de pyromane, trophées de géologue et dominant la collection, la pie, la pie bavarde, la pie voleuse, la Pica pica, l’oiseau passereau qui récolte pulsionnellement tout ce qui brille.
Theatrum Mundi : Armarium est une œuvre pie, dialectique, pieuse et qui pose problème : « Mon problème, avec les classements, c’est qu’ils ne durent pas ; à peine ai-je fini de mettre de l’ordre que cet ordre est déjà caduc. »

source:http://remue.net/spip.php?article2112

image: http://blog.art21.org/wp-content/uploads/2007/11/library_birds_mass.jpg

image: http://theluckycharm.files.wordpress.com/2008/06/dion_polarbear.jpg

lundi 29 décembre 2008

Carnet de bord #4

Délire avec une vieille "photo".




Journée post

J'ai rencontré Wall-e...

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Mais non pas le vrai, juste une réplique qui faisait des drôles de bruits...

Shoot!

Vue de Morlaix et de son chemin de fer...
Hier vers 17h30, partie plus forestière.
Même chose mais avec une autre exposition.
Saint-Brieuc
Rue Saint-Guillaume, Saint-Brieuc
Floue mais je l'aimais bien.
Vue de la fenêtre de l'atelier en cours, un matin à Saint-Brieuc.
Boulevard Charner, Saint-Brieuc.

Beh voilà...


Edit:Cliquez sur les photos parce que blogger merde un peu, elles sont pas en entier.

samedi 27 décembre 2008

Compagnie des trois points de suspension



Au programme: une compagnie d'art de rue...


Mr. Baryton, explorateur et bonimenteur, présente les trois géants ramenés de l’île Mogo, île mystérieuse, perdue aux confins des mers Salupienne.
Tout en les obligeant à exécuter différentes chorégraphies et acrobaties qu’il leur a apprises, il raconte son long et dangereux périple.

Le mystère et l’inexplicable vous attirent ? Les frères Grimox vous content la terrible histoire de Sofoclès ! Nous avons rendez-vous avec vos monstres et vos peurs ! Nous vous emmenons en bordure du bord du bout du monde... Un voyage où tryclopes nains, géants de foire, crânes chanteurs et vampires prestidigitateurs sont autant de rencontres et de jeux qui tracent la route d’un héros sans corps qui cherche et qui trouve. Une nouvelle odyssée mélangeant acrobaties, échasses à air comprimés, voltige, chant, musique, danse et théâtre d’objets.

source: http://www.karwan.info/-Les-3-points-de-suspension-

"Voyage en bordure du bord du bout du monde
Épopée cosmique
Bienvenue, Mesdames et Messieurs, dans le royaume
des peurs et de l’étrange ! Aujourd’hui, les frères Grimox
vous présentent Sophoclès, le philosophe sans corps, mystère encore inexpliqué !
Inspiré des films d’épouvante des années 50, ce théâtre de bric à brac, nous conte comment ce philosophe a traversé des aventures extraordinaires avant de rencontrer les frères Grimox. Fabricants d’improbable, ils nous entraînent, à la manière des théâtres forains, entre suspens et étrangeté, dans une aventure de dangers, de cascades acrobatiques, de chant, de magie noire et de maléfices.
Acrobates de formation, Les Trois Points de Suspension prolongent et approfondissent, dans ce nouveau spectacle créé en 2006, diverses techniques mises en oeuvre dans
leur précédent spectacle : voltige, échasses à air comprimé, danse acrobatique,
cascade… Plus d’un an de travail et d’essais techniques ont été nécessaires pour concevoir un véritable canon à échassiers les propulsant à plus de huit mètres et offrant des perspectives acrobatiques et spectaculaires inédites."

source:http://www.angers.fr/fileadmin/static/accrochecoeurs/cms.php?id=24

lundi 22 décembre 2008

Joyeux Noël!(un peu en avance)

Merry Christmas - wideo
Une initiative originale mise en place par AKQA qui réalise une vidéo mettant en scène une symphonie de micro-ondes jouant une célèbre chanson de noël. Superbe.

lundi 15 décembre 2008

Le cabinet de curiosité


http://blog.france3.fr/nng_images.php?img=/cabinet-de-curiosites/files/c/a/b/cabinet-de-curiosites/images/Livres.jpg
Les cabinets de curiosités désignent au XVIe et XVIIe siècles des lieux dans lesquels on collectionne et présente une multitude d'objet rares ou étranges représentant les trois règnes: le monde animal, végétal et minéral, en plus de réalisations humaines.

Le dictionnaire de Trévoux (1771) donne en trois mots les composantes de la curiosité, "Curiosus, cupidus, studiosus" : l'attention, le désir, la passion du savoir.

Il est étonnant que, dès les origines, le mot désigne à la fois l'état du sujet et la nature de l'objet, et qu'il soit toujours resté attaché à l'activité artistique ou scientifique de l'amateur.

"Ce mot est reçu parmi les amateurs des arts, on dit familièrement comment va la curiosité ?" (Trévoux).

En Allemagne, le terme Wunderkemmer désigne une collection de curiosités de la nature et le terme Kunstkammer une collection artistique. En France, on dit un "cabinet", "cabinet de raretés", quand il s'agit d'objets insolites fournis par la nature ou d'objets précieux. Ce mot prendra au XVIIe siècle une valeur internationale.

samedi 29 novembre 2008

Henri Cartier-Bresson/ Walker Evans


http://paulturounetblog.files.wordpress.com/2007/08/henri-cartier-bresson04.jpg

Commentaire: "Henri Cartier-Bresson / Walker Evans"

La fondation Henri Cartier -Bresson présente les regards croisés de Henri Cartier-Bresson et de Walker Evans sur les États-Unis à l'occasion du centenaire de la naissance du photographe français qui porte son nom.

Henri Cartier-Bresson(1908-2004), un des pionniers du photojournalisme, affectionne la précison et le graphisme de ses photographies. En effet, on y retrouve presque tout le temps du mouvement, trois sujets principaux, des formes simples tels que le rond et le carré. Il y a donc une forme de géométrie dans ses compositions. Par exemple, dans la photo intitulée "Arizona"(1947), on y voit au premier plan ce qui semble être les restes d'une voiture dont il manque la carrosserie, les sièges et le moteur, puis on remarque la fumée noir d'une locomotive puis enfin le train, représentant le mouvement dans cette photo. Cartier-Bresson a une vision plus esthétique que Evans, il est un touriste aux États-Unis, libre, jouant avec les enseignes comme dans la photo "Memphis"(Tennessee, 1947) où l'on aperçoit des ouvriers dans la rue, attendant quelque chose avec écrit derrière sur un mur "National/ Plate Lunch 15 c/ Orders 10 c and up" nous indiquant ce qu'il attendent.Il se spécialise plus dans le reportage de rue, prônant le noir et le blanc comme Evans aimant photgraphier sur le vif pour mieux représenter la réalité.: « Photographier, c'est une attitude, une façon d'être, une manière de vivre »

"Ce dont je ne cesse de parler dégage une pureté, une rigueur, une immédiateté qui s'obtiennent par absence de prétention à l'art, dans une conscience aiguë du monde." Walker Evans (1903-1975) dénonce, travaille pour son pays, et photographie d'une manière plus documentaire que Henri Cartier-Bresson. Il a une exigence de réalité, souhaite s'absenter de ses clichés, banni tout sentimentalisme de ses photographies voulant se rapprocher le plus du réel. Son objectif est de rendre, de la manière la plus juste possible, le réalisme de ses sujets. Il décide de produire de multiples portraits des États-Unis avec un regard franc et direct. Notamment avec la photographie "Subway Portrait" où l'on voit deux personnes, une femme et un homme regardant l'objectif. Car aucun doute possible, ses sujets se savent photographiés, ils semblent nous interroger, voire nous accuser de leur condition. Walker Evans rend ici un témoignage sans égal sur son époque.

Les photographes s'admiraient mutuellement, Walker Evans considérait Cartier-Bresson comme "un des innovateurs de la photographie" alors que celui-ci avait déclaré que Evans avait toujours été pour lui une sorte de modèle. Si leurs regards sont différents, ils ont la même passion pour le réel, pour le social, leurs photographies sont des scènes de vie quotidiennes dans les États-Unis. Leur arrivée a été considérée comme une révolution dans le monde de la photographie, devenant des icones pour les photographes de leur génération.


http://www.villagehatshop.com/artman2/uploads/1/walker-evans-subway-portrait.jpg

Vous l'aurez compris commentaire pour une expo que j'ai vu à Paris. Désolée pour le manque de mise à jour du blog ces derniers temps, promis je me rattrape en décembre.

dimanche 23 novembre 2008

"Sous le ciel de Paris"



Découvrez Édith Piaf!




Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le coeur d'un garçon
Sous le ciel de Paris
Marchent les amoureux
Leur bonheur se construit
Sur une air fait pour eux
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens, quelques badauds
Puis des gens par milliers

Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille Cité
Prés de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui, mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons du ciel d'été
L'accordéon d'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles il est épris
De notre île Saint-Louis

Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre éclatant
Mais le ciel de Paris n'est pas longtemps cruel...
Pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel...

Voyage à Paris de deux jours, 7 expos en tout... Dès que j'en ai le temps je vous concocte un post avec plein de photos!


vendredi 31 octobre 2008

lundi 27 octobre 2008

HAPPY BIRTHDAY LE BLOG!




Eh bah voilà depuis le 24 le blog a un an!

1 an et 111 messages...

Enfin 112 maintenant.

Souhaitons une longue vie à ce blog!

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Comment ça non?

dimanche 19 octobre 2008